Distribution : Kristina Chaumont, Baptiste Raillard, Célia Rosich , et Sarah Amrous
« Nous ne croyons plus, comme la génération précédente, que pour qu’on s’intéresse à un personnage historique il soit nécessaire de l’idéaliser à tout prix, d’en faire un héros sentimental ou autre, d’estomper des traits essentiels de son caractère et d’en exalter d’autres jusqu’au tragique. La loi suprême de toute psychologie créatrice n’est pas de diviser, mais de rendre humainement compréhensible ; la tâche qui lui incombe n’est pas d’excuser avec des arguties, mais d’expliquer. » Stefan Zweig
C’est à travers la subjectivité et l’intériorité de Marie-Antoinette que Pauline Susini s’intéresse à sa vie, à son histoire. Elle ne s’attache pas à seulement retranscrire une pure réalité historique mais aussi à fantasmer sa vie, ses peurs, ses pensées, son regard sur le monde et sur elle-même. Le procès comme point de départ qui permet de traverser la vie de Marie-Antoinette en effectuant des plongées dans ses souvenirs et ses pensées. Trois comédiennes incarnent alternativement le rôle de la Reine pour tenter de comprendre le cheminement de cet être complexe.
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